Bonjour Loïc, mon fils.Mon fils, car que cela te

Bonjour Loïc, mon fils.

Mon fils, car que cela te plaise ou non, tu es et tu resteras mon fils, et ce, quoiqu'il arrive, je t'aime et t'aimerai toujours.

Je t'écris ce mail, te l'envoie sur tes différentes adresses, je vais t'expédier aussi par la poste, en espérant que tu en liras le contenu, d'un, jusqu'au bout, sans le jeter à la poubelle, pour ne pas y lire des choses qui te dérangent comme lorsque tu me raccroches au nez parce que  je ne te dis pas, que, tout ce que tu veux entendre.

J'ai entendu dire de sources, différentes, fiables, que tu ne m'appelais pas,cela, dû au fait que tu attendais que je te présente des excuses, car je t'aurais traité de "débile", j'ai aussi entendu que tu avais souffert  du temps où tu étais à la maison.

Dans mes souvenirs je te demandais si tu ne me prenais pas pour une débile,quant à l'histoire que tu me servais pour une lettre et la poste!  Mais ma mémoire commence sûrement à me faire défaut, merci à toi, je vais aller consulter, il est peut être déjà trop tard.

Donc excuse moi, de ne plus savoir ce que je dis, d'être ta mère,de, t'avoir fait souffrir quand tu étais à la maison, donc, de t'avoir pourri la vie, de te la pourrir encore.

Sache que j'y suis habituée maintenant, d'entendre que je n'ai pas été la mère parfaite que vous auriez  aimée avoir, ta soeur aînée m'a servie un truc du genre en son temps, Laure l'a formulé différemment aussi, je vais attendre que Luc me le dise, car ça aussi ça fait parti du rôle d'être mère.

Je tiens aussi à dire qu'il ne me semble pas t'avoir "bourré le mou" pour que tu rentres à la maison.

Bien que je l'avoue je serais heureuse de te voir revenir.Tu me disais avoir des soucis avec Hélène (la liste va être longue, tu sais mieux que moi, de quoi il en retourne). Il te semblait que tu allais dans le mur, je t'ai donc dit de revenir à la maison, de te mettre ta fierté sous le bras, qu'il n'y a pas honte à rentrer chez ses parents, si on s'est trompé, que nous étions toujours là pour toi, que je ne te parlerai de rien, aucune allusion si tu ne voulais pas en parler. Nous étions d'accord que c'était un tremplin le temps que tu partes en gendarmerie. Que si Hélène tenait à toi elle devait te laisser partir à l'école, parce que c'est ce que tu souhaites depuis longtemps, bien avant de la connaître. Qu'elle le savait depuis le début, que d'ailleurs,  il me semblait qu'elle l'acceptait puisque nous en avions, elle et moi, parlé pendant ses vacances à la maison. Même qu'elle devait t'aider le soir pour te préparer pour le concours. Que c'était malhonnête de sa part de faire marche arrière, de ne plus accepter que tu la laisses seule. Que cette séparation serait un bien pour réfléchir chacun de votre coté. Que si elle tenait vraiment à toi elle reviendrait avec toi à ta sortie d'école. Mais ça j'ai du aussi le rêver. Je ne retranscris pas mot à mot dans l'ordre ce qui a été dit mais l'idée principale y est!
Si faire un résumé de tes dires et te confirmer simplement que notre porte t'était toujours grande ouverte et que tu pouvais revenir n'importe quand, sans préavis, si c'était la seule solution transitoire est te bourrer le mou, je pense que tu as un souci de communication, de compréhension.

Excuse moi de ne pas savoir te dire les choses simplement, sans qu'il y est possibilité d'interprétations.

Maintenant tu fais ce que tu veux, c'est ta vie, que cela me plaise ou pas c'est ainsi!

Je te souhaite d'être heureux, car je t'aime et ne veux rien d'autre!

Mais permets moi de douter, quand tu dis que tout va bien, que tu est heureux. Que tu sois amoureux, je te crois, tu as  21 ans, on vit d'amour et d'eau fraîche, mais l'état de grâce peut vite prendre fin, quand, dans un couple il n'y en a qu'un qui doive faire des concessions, renoncer totalement à ses ambitions à son avenir professionne, par peur de je ne sais quoi de l'autre.

Il y a une chose, en fait 4 choses, que je veux aussi clarifier, ne l'ayant abordées qu'au temps où tu avais un travail alimentaire, mais depuis passé sous silence.
Jusque maintenant, tu es parti depuis août, je continue à payer ton tél portable, je vais le faire couper à sa date anniversaire , ne sois donc pas surpris quand il ne fonctionnera plus.
Ma voiture et l'assurance de celle ci, tu te sers de ma voiture (pas dès plus neuve, mais elle a le mérite de toujours servir). Tes aînées se sont faites la main dessus après avoir eu leur permis de conduire, le temps qu'elles aient les moyens de se  financer la leur, je ne sais pas si tu le peux mais tu es en couple, plus besoin à ce titre de la voiture de ta mère, ton frère va lui aussi passer son permis, j'aurai souhaité que tu me la ramènes mais puisque ton père dit qu'elle ne fera pas le retour, je te prierai donc d'en régler au moins l'assurance jusqu'à sa mise à la casse.
Ta mutuelle est toujours sur notre compte, j'en règle également le montant, car je tiens à ce que tu sois couvert, un bobo est trop vite arrivé avec des facturées vite élevées, je continuerai à la payer si tu ne le peux. Je me tiens à ta disposition pour faire le total de ce que tu dois mensuellement.
Puis que tu veux t'assumer totalement, va au bout de ta décision, ne t'affranchis pas de ce qui te dérange et garde ce qui t'arrange, assumez en tous les volets, le nerf de la guerre, le mot qui fache, l'argent.

Voila j'ai tout dit, écrit pour éviter toutes mauvaises interprétations, inutile de lire entre les lignes il ni a aucun message subliminal, si tu en trouves un, il est totalement involontaire.

Excuse moi de n'être que ta mère.

Je t'aime du jour où je t'ai conçu et jusqu'au jour de mon dernier souffle.

Je t'embrasse.


Linda.